Les bons vœux de Monsieur le Maire
Deux mots simplement à propos de l'édito de Monsieur le maire qui vient de me parvenir avec un peu de retard. Il est vrai que je ne suis pas à Souillac en ce moment.
Cette année donc, dit-il, "qui démarre sous le signe de l'optimisme", et de poursuivre : "force est de constater que l'espoir renait".
Tout de même, ne faut-il pas avoir l'optimisme chevillé au corps pour exhiber de tels propos au moment où les chiffres de la contamination montrent à l'évidence la gravité de la situation au point où chacun(e) s'attend à un nouveau confinement?
Mais où Monsieur le maire a-t-il vu une coopération internationale en ce qui concerne les vaccins alors que les laboratoires de part le monde se sont livrés une bataille sans merci pour être les premiers sur le marché avec tous les risques inhérents à cette concurrence et alors qu'en France 1 486 493 personnes seulement ont reçu la première dose au 1 janvier ?
Passons sur le nombre "d'enseignes crées en 2020" dont on ne voit guère la trace quand on se promène dans Souillac (quelques "changement de propriétaire" par-ci, par-là et c'est tout) pour en venir au petit projet "berges de la Borrèze-Parc Delmas"aussi superfétatoire qu'inutile, porteur de bétonnage dont Monsieur le maire devra bien prendre conscience un jour (le plus tôt sera le mieux) qu'il est désastreux pour la biodiversité et en outre condamné par les plus hautes autorités de l'Etat qui ne lui sont pas étrangères, et pour cause.
Enfin, pour conclure ces brèves remarques, il convient de préciser que le projet de la "Cité de la mode", comme bien d'autres de la même sorte en France, a été officiellement écarté ce que G. Liébus ne pouvait savoir, suppose-t-on, lors de la rédaction de son édito mais dont il devait tout de même bien se douter.
Ceci dit, portez-vous bien, prenez soin de vous et que vive le printemps qui pointe !