Cité de la Mode : le triomphe de la raison !
C'est fait ! La Cité de la mode et du luxe ne verra pas le jour. Je suis heureux d'avoir participer à cet engagement collectif qui se conclue par la victoire de la raison sur l'absurde.
Autre nouvelle souillagaise : la parution d'un nouveau "Bulletin" dont il convient cependant de dire un mot.
Mieux vaut tard que jamais !
Saluons comme il se doit la parution d'un « bulletin d'information à destination de tous les Souillagais » (et Souillagaises est-on en droit d'espérer, non ?...), car, en démocratie toute source d'information mais aussi de débat est la bienvenue.
Bienvenue également à ce qui s'apparente fort à une conversion ou reconversion d'Hervé Cheyla en ce qui concerne la « Cité de la mode et du luxe ». Mieux vaut tard que jamais ! Qu'il me soit cependant permis de rappeler qu'il est des femmes et des hommes à Souillac qui dès le début ont combattu ce funeste projet au sein de « L'Association de défense des habitants, Viaduc, Aubugues, Timbergues », projet qui, contrairement à ce qui est suggéré dans le bulletin n'était absolument pas mort-né mais, il est vrai, balayé d'un revers de main par Hervé CHEYLAT qui s'est toujours refusé, jusqu'ici, à le prendre en considération. N'est-il pas alors un peu facile de se féliciter de l'abandon de ce projet ?
En revanche, des femmes et des hommes de Souillac se sont mobilisés et ont combattu ce projet sans compter ni leurs efforts ni leur temps de sorte qu'ils sont en droit aujourd'hui de revendiquer une bonne part ce qui est une victoire du bon sens sur l'absurdité qu'il n'ont cessé de dénoncer. Absurdité qui ne l'était pas seulement d'un point de vue économique et purement comptable mais aussi et peut-être surtout d'un point de vue éthique et écologique ce dont H. CHEYLAT, manifestement, n'a cure.
Par ailleurs la lecture de ce bulletin laisse la regrettable impression d'avoir sous les yeux un document purement comptable qui suggère qu'il suffirait de mieux compter (ce qui bien sûr est indispensable) pour améliorer la vie de la cité et celle de ses habitants, bref, qu'il suffirait de faire ce qui se fait... mais en mieux, c'est-à-dire « de porter une voix plus démocratique et surtout plus réaliste dans les débats »... (édito)
Il est des femmes et des hommes de Souillac qui pensent qu'il y a mieux à faire que de poursuivre ce qui se fait, qu'il y a mieux à faire en termes de lutte contre le chômage, la précarité et la pauvreté, mieux à faire en termes de protection de l'environnement, de la biodiversité, de mise en valeur des terres disponibles et de raccourcissement des circuits d'approvisionnement. A cet égard, je crois pouvoir assurer que ces femmes et ces hommes demeurent vigilants et s'opposeront à tout projet qui impliquerait le bétonnage de terres agricoles.
Mieux à faire également en évitant de privilégier le tourisme (erreur s'il en fût) au profit d'une action de promotion de Souillac comme lieu de vie et pas seulement de villégiature. Ne sait-on pas combien de citadin(es), par les temps qui courent, sont à la recherche d'un lieu où se poser et travailler autrement grâce à la « magie » des nouvelles technologies ?
Il est des femmes et des hommes de Souillac qui ne manqueront pas, le moment venu, de se mobiliser, comme ils l'ont fait ces dernières années sur le projet de « Cité de la mode », pour proposer des alternatives dynamiques et réalistes à la routine purement gestionnaire, comptable et... mortifère.