En cette fin d’une année que l’on peut qualifier de tragique si l’on songe au nombre de morts dans le monde (plus de cinq millions) il est bien difficile, même par ces jours de fêtes, de ne pas s’interroger quant à ce que nous réserve l’année qui vient.
Essayons d’être un tant soit peu optimistes. Gageons que cette pandémie nous aura fait comprendre que nous, les humains, ne pouvons pas nous conduire comme des prédateurs d’une Nature qui nous serait extérieure et que nous aurions pour mission de dominer mais que nous sommes partie intégrante de la Nature et que la maltraitant c’est nous-mêmes que nous maltraitons.
Raison pour laquelle, à Souillac comme ailleurs, nous ne devons plus rêver à des projets mirobolants et souvent infantiles qui sont une offense à la raison et une offense à la Terre, cette terre que Bruno Latour nomme avec une majuscule parce qu'elle n’est pas seulement une surface à exploiter mais un système vivant dont dépend notre propre vie et celle de nos enfants présents et à venir.
Raison pour laquelle nous, Collectif Citoyen de Souillac et Association de défense du quartier Aubugues-Timbergues de Souillac, réaffirmons en ce début de nouvelle année nos propositions pour une action alternative à la grandiloquence infantile et destructrice prônée par la municipalité actuelle, propositions que l’on retrouvera en suivant le lien, ci-dessous.
https://collectif-souillac.fr/index.php?article43/propositions-de-projets-pour-souillac
Bonne année à toutes et à tous !
Prenez soin de vous !
Pour le Collectif Citoyen de Souillac ;
Pour l'association de défense du quartier Aubugues-Timbergues de Souillac :
Philippe CUBAYNES, Secrétaire Général ;
Valérie DE OLIVEIRA, Co-Présidente ;
Magaly QUATRE-SOLS, Trésorière ;
Nestor ROMERO, Adhérent et membre actif ;
Élodie ROUZIÈS, Présidente.
Bonjour tout le monde,
La nouvelle n'a pas bouleversé la campagne électorale mais tout de même il faut noter que le député du Lot et secrétare général du parti LR a répondu à l'invitation qui lui avait été faite par le quotidien en ligne Médiapart pour causer un peu, justement de la campagne en question. Ce qui il faut le dire montre à l'évidence que ce jeune homme ne manque pas de courage... ni d'ambition. Il faut dire aussi que pour l'occasion il s'était défait de son uniforme, costume cravate, de fringant politicien pour revêtir les atours (jean, baskets, blouson) du "gauchiste", bien propre sur lui tout de même, ce qui n'est évidemment pas un reproche. Son propos cependant qui se dit "social" a conduit le journaliste qui l'interrogeait à lui poser la question : Gauchiste ou libéral?
Il en est un qui ne se pose pas la question, c'est notre bon maire qui s'en va, selon la Dépêche, arpentant "un bel espace bucolique à deux pas des quartiers historiques". Bucolique ? Me dis-je avant de conulter mon vieux dictionnaire et de constater que si le Parc Delmas n'avait rien de bucolique avant le massacre qui se poursuit (je ne sache pas que venaient là paître vaches ou moutons), que dire quand il aura été artificialisé, bétonné, "lampadérisé"? Notre bon maire n'aura plus qu'à prendre une retraite bien méritée pour lire au coin du feu les "Bucoliques de Virgile".
Bonjour tout le monde,
Je voudrais remercier Geneviève Bouyjou pour son travail de mise en lumière de cette éternelle révoltée que fut Nancy Cunard : féministe, antifasciste, libertaire et, paraît-il "confidente" de Pierre Betz. Et profiter de cette occasion pour rappeler la pertinence du projet de "Centre culturel" ancré sur le thème du surréalisme proposé par le "Collectif citoyen de Souillac" que l'on trouvera ici https://collectif-souillac.fr/index.php?article43/propositions-de-projets-pour-souillac.
Par ailleurs on trouvera sur l'excellent site de nos amis de Gignac (www.gignac-ensemble.fr), comme d'habitude d'intéressantes informations. En particulier la présentation du superbe film "Les mains dans la terre" que l'on pourra voir le 19 novembre 2021 à 20h30 au cinéma "Le Paris" à Souillac et qui montre qu'il y a mieux à faire que de couper des arbres centenaires au bord de la Borrèze.
Nous venons de recevoir le texte suivant tout à fait instructif :
Lire la suite de Le gaspillage des deniers publics à Souillac (Lot)
Inutile de faire de longs commentaires, les photos parlent suffisamment et j'ai pu constater de visu qu'il s'agit ni plus, ni moins que du massacre d'un espace encore quelque peu naturel (combien de magnifiques arbres abattus pour l'instant ?) sous prétexte de « restauration hydromorphologique du cours d'eau » et de valorisation « des milieux aquatiques et du patrimoine hydrologique ».
N'est-ce pas là se moquer du monde, jeter de la poudre aux yeux des citoyen(ne)s en brandissant des termes scientifiques que seuls les spécialistes maîtrisent alors qu'il s'agit tout simplement d'une médiocre opération de petit prestige ? Car, on le voit bien, tout cela est inutile et, s'il vous paît, combien cela coûte-t-il au contribuable ? En outre, il serait approprié que nos « scientifiques » chiffrent l'empreinte carbone, autrement dit nous fassent part de la mesure des émission de gaz à effet de serre générées par cette activité, mesure que soucieux de la santé de leurs concitoyen(ne)s ils n'auront pas manqué d'effectuer. Merci.
Mais voici que de retour à Souillac après quelques semaines d'absence je trouve dans ma boîte aux lettres le bulletin municipal, sobrement intitulé SOUILLAC, que je lis très attentivement. Passons sur l'éditorial de Monsieur le Maire non sans noter, toutefois, la révélation de l'énormité du travail fourni par « l'équipe municipale » tout au long de cet « été studieux » pour en venir aux projets.
Notons tout d'abord la phrase introductive et quelque peu sibylline : L'ensemble Abbatiale-Abbaye devient le point de départ de la réponse apportée aux enjeux de centralité du bourg-centre de Souillac exprimés de la manière suivante... Suivent les cinq « enjeux » auxquels nous allons revenir pour peu que nous comprenions préalablement ce que c'est que le point de départ d'une réponse (sic) d'une part et la centralité du bourg-centre (re-sic) d'autre part. Perplexité donc.
Quant aux cinq enjeux ainsi exprimés qui pourraient être revendiqués par n'importe quel élu de France et de Navarre (c'est dire leur originalité et leur pertinence), n'appellent-ils pas immédiatement la question : oui, mais comment ?
Prenons par exemple le premier de ces enjeux : revitaliser l'économie. Notons immédiatement le singulier « l'économie » qui sous-entend qu'il n'existe qu'une manière d'économie possible, celle évidemment prônée au sommet de l'État et caractérisée par la métaphore du ruissellement et celle des « premiers de cordée » auxquelles des malicieux ajoutèrent à l'occasion du covid celle des « premiers de corvée ».
Économie qu'il faudrait donc « revitaliser » ce qui n'est rien d'autre qu'un contresens car ce qui nécessite d'être « revitalisé » c'est évidemment le vie quotidienne des femmes et des hommes qui en ont besoin, les plus pauvres, les chômeurs et précaires et cela par une organisation économique autre, distributive, dont l'objectif essentiel serait la réduction des inégalités scandaleuses générées et entretenues par « l'économie de l'offre » qui, produisant du superflu, creuse les inégalités et participe amplement au saccage de la planète.
Passons également sur le « dynamiser le tourisme » sinon pour constater que certains, dont Monsieur le Maire, n'ont toujours pas compris que le bon vieux tourisme d'antan, le tourisme de masse, a fait son temps et que l'impératif premier de toute démarche d'investissement doit être désormais la réduction de la production des gaz à effet de serre et donc la réduction autant que faire se peut de l'empreinte carbone.
N.